Le château des Salles

~ Les Salles ~



Elévations antérieures sur cour, vue générale (2009)


          A Guingamp, dans la partie méridionale du territoire communal, aux portes de la ville, dans un environnement architectural et paysager encore largement préservé, le château des Salles et ses anciennes dépendances - une ancienne métairie et un ancien moulin à eau - occupent la majeure partie d′une portion de terres jouxtant un méandre du Trieux entre les quartiers de Saint-Michel et de Sainte-Croix.


Le site du château des Salles d′après le cadastre de 1822, section A (source : Archives départementales des Côtes-d′Armor)


          Etabli sur la rive gauche du Trieux, le château des Salles est, en outre, situé à environ 500 mètres à l′ouest du site du château Pierre II localisé sur la rive opposée.


Le site du château des Salles et le centre-ville, extrait du tableau d′assemblage du cadastre de 1822 (source : Archives départementales des Côtes-d′Armor)


          En guise de présentation, il incombe à l′aveuActe par lequel un vassal énumère les terres et les droits qu′il tient de son seigneur. fourni le 16 mai 1701, par Jacques-Charles de Cleuz du Gage, de nous apporter une description - aussi sommaire soit-elle - du château et de son environnement à l′aube du XVIIIème siècle :

« Le lieu et manoir noble des Salles, situé trève de
St-Michel, paroisse de Plouisy-lès-Guingamp, consistant
en logis, bâtimens et logement comprenant salles,
cuisines, chambres, greniers, tourelles, écuries, étables,
2 cours, pui, remise de carosse, jardin, petite chapelle et
pavillon, donnant ledit manoir sur le chemin de St-Michel à
l′abbaïe de Ste-Croix, vers la rivière de Trieux et la rüe
noble des Salles (...)
» [1]


Extrait de l′aveu fourni le 16 mai 1701 à la seigneurie de Guingamp, par Jacques-Charles de Cleuz du Gage, pour le lieu et manoir noble des Salles (source : Archives départementales des Côtes-d′Armor - 2009)


          Protégé au titre de la législation sur les monuments historiques [2], acquis par la ville de Guingamp en 1999, cet imposant château, dont le parc jouxte l′« allée du Marquis », une ancienne rabineLa rabine, élément paysager coutumier des châteaux et manoirs, est une allée bordée d′arbres de haute futaie. bordée d′arbres parfois séculaires, et dont le nom évoque la précocité de l′implantation d′une autorité seigneuriale en ces lieux [3], constitue un élément architectural à forte valeur patrimoniale.

          L′édifice aujourd′hui désaffecté semble pourtant, à bien des égards, souffrir de désaffection ...


L′allée du Marquis (2009) Le château des Salles, l′aile ouest et l′ancien colombier (2009)


          Dès le milieu du XIXème siècle, en le citant toutefois au chapitre des « maisons remarquables », Benjamin Jollivet présentait le château en des termes bien peu élogieux :

« Le chateau des Salles vient d′être restauré. Bien
que l′architecture en soit peu gracieuse, sans grandeur
et sans caractère, c′est, sans contredit, en ce moment,
l′habitation la plus splendide de Guingamp
» [4].


          Un regard attentif porté sur cette ancienne demeure seigneuriale, imposant vestige et symbole de la société d′Ancien RégimePériode de l′histoire de France correspondant à l′Epoque moderne (XVIème-XVIIIème siècles). à Guingamp, nous livre incontestablement des clés pour appréhender toute l′originalité, tout l′intérêt et toute la valeur patrimoniale de l′oeuvre. La distribution intérieureLa distribution intérieure correspond à l′organisation de l′espace intérieur d′un bâtiment : la place des entrées, la communication entre les pièces et les étages. En la matière, l′escalier de distribution s′impose comme un élément de premier ordre (emplacement, forme, nombre) de l′édifice apparaît ici notamment très intéressante, tant au regard des éléments de datation qu′au regard de l′implantation géographique du château des Salles [5].


Eléments d′histoire :

          Oeuvre de l′Epoque moderne maintes fois remaniée, située dans la trève de Saint-Michel dans la paroisse de Plouisy-lès-Guingamp sous l′Ancien Régime, relevant de la seigneurie de Guingamp au cours de cette même période, le château des Salles est un édifice de la seconde moitié du XVIème siècle (vers 1570), agrandi et transformé au XVIIème siècle et, dans une moindre mesure, au cours de la 2ème moitié du XIXème siècle.

          Emissaire de la modernité architecturale civile et domestique en son temps, il fut élevé à l′emplacement d′un manoir attesté pour la première fois en 1456 [6]. Propriété de Jeanne de Guergorlay à cette date, puis de Jean de Liziquidy et de ses descendants de 1458 à 1507, il devint cette année-là possession d′Olivier de La Pallue [7]. Propriété de la famille de Crésolles pendant la seconde moitié du XVIème siècle, il passa au cours de cette même période, et jusqu′à la Révolution, aux mains de la famille de Cleuz du Gage, probable commanditaireCelui qui passe commande d′une oeuvre. du château actuel [8].

          Confisqué au titre de bien nationalNotion spécifique à la Révolution française, désignant la confiscation des biens immobiliers de l′Eglise, puis d′une partie de la noblesse, et leur vente dans le but de rembourser la dette de l′Etat. à la Révolution, le château des Salles fut mis en vente à la fin de l′année 1793, sans que l′on connaisse l′identité de son acquéreur, puis restitué à Reine-Marie de Cleuz du Gage, sa propriétaire légitime, à une date indéterminée [9]. Jusqu′à son acquisition par la municipalité de Guingamp en 1999, le château des Salles fut dès lors la propriété de la famille de Kerouärtz à la suite du mariage de Reine Cleuz du Gage et du marquis Jacques Louis François Marie de Kerouärtz célébré en 1785 [10]. Deux des membres de cette famille s′illustrèrent dans la vie politique locale à la fin du XIXème siècle et au cours de la 1ère moitié du XXème siècle. Frédéric (Guingamp, 1858 - Paris, 1930), marquis de Kerouärtz, fut élu conseiller général du canton de Callac de 1889 à 1919, député en 1898 et sénateur des Côtes-du-Nord de 1912 à 1921, et son fils Albert-Oswen (Frankwaret, 1898 - Paris, 1975), dernier marquis de Kerouärtz, exerça le mandat de député des Côtes-du-Nord de 1930 à 1936 [11].


Eléments descriptifs :


Elévations antérieures sur cour, vue générale (2009) Elévations postérieures sur jardin, vue générale (2009)


          Construit en moellons de granite et schiste laissés apparents, l′encadrement des baies étant, quant à lui édifié en pierre de taille de granite, le château des Salles est conçu sur un plan à deux corps en équerre communément qualifié de « plan en L ». L′édifice est en effet constitué d′un corps de bâtiment principal accueillant l′entrée et d′une aile en retour d′équerre vers l′ouest. Placé entre cour et jardin, chaque bâtiment, conçu sur un plan simple en profondeurSimple en profondeur désigne une seule pièce ou une suite de pièces comprise entre les deux murs longitudinaux., prend jour à l′avant comme à l′arrière.

          Prolongé au cours du XVIIème siècle par l′adjonction d′un bâtiment de même hauteur, sans qu′une communication ait été ménagée entre les deux parties au rez-de-chaussée, le corps de bâtiment principal a également reçu à l′arrière un autre corps de bâtiment au cours de la 2ème moitié du XIXème siècle.


Elévations postérieures sur jardin. A droite : une partie du bâtiment du XVIIème siècle ; au centre : le bâtiment rapporté au cours de la 2ème moitié du XIXème siècle (2009)
Vue générale du corps de bâtiment principal agrandi vers la gauche au XVIIème siècle. Elévations antérieures sur cour (2009)


          De plan rectangulaire, le corps de bâtiment principal est composé d′un sous-sol à usage de cellierLocal où l′on garde le vin et les aliments. dont le couvrement est formé par une voûte en plein-cintre, d′un rez-de-chaussée légèrement surélevé, d′un étage carréDésigne l′étage compris entre le rez-de-chaussée et le comble. et d′un étage de comble éclairé par des lucarnes à ailerons également rapportées.


L′accès au cellier depuis la cuisine (2009) Lucarne à ailerons du versant antérieur du toit (2009)


          Ici, l′élévation antérieure sur cour, tournée inhabituellement vers l′ouest, est rythmée par dix travéesAu sens large la travée désigne une superposition d′ouvertures réelles ou feintes, disposées sur le même axe vertical. de baies rectangulaires verticales. Comme dans de nombreux châteaux et manoirs, cette élévation est animée par le traitement décoratif particulièrement soigné que reçoit l′entrée située à droite, quasiment à l′angle des deux corps de bâtiment. Considéré parfois comme un remploi [12], ce décor, daté aux alentours des années 1570, appartient bien à la campagne de construction du château des Salles.

          Il y a, en effet, au château des Salles de Guingamp, une parfaite cohérence entre la structure du logis et le décor employé tant à l′extérieur qu′à l′intérieur.


Vue générale de la travée Renaissance (2009) Vue générale de la porte d′entrée (2009)


          Desservie par un perron à quatre marches de forme convexe, l′entrée occupe le registre inférieur d′une travéeAu sens large la travée désigne une superposition d′ouvertures réelles ou feintes, disposées sur le même axe vertical. agrémentée d′un décor Renaissance. Si cette porte conserve manifestement des caractéristiques formelles héritées de la période précédente, à l′instar des ébrasementsL′ébrasement désigne la partie biaise ménagée dans l′épaisseur d′un mur par le percement d′une baie. prononcés ornés de colonnettes et des pilastresMembre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d′un mur, ayant les caractéristiques d′un support supportés par les extrémités d′une archivolteArc en saillie mouluré couvrant une baie en accolade garnie de quelques crochetsNom donné à des ornements sculptés terminés par des têtes de feuillage stylisés, elle présente des éléments décoratifs novateurs en la présence d′un arc en plein-cintre mouluré doté d′une agrafeClée décorative en bossage mouluré formant le milieu de l′arc à double voluteOrnement constitué par un enroulement en forme de spirale et de pilastres alternant cercles, losanges et fleurs.


Ebrasement gauche de la porte d′entrée (2009) Pilastre droit de la porte d′entrée et crochets de l′archivolte (2009)
Vue détaillée de l′archivolte : agrafe et motif en accolade (2009)


          Chaque pilastre supporte d′ailleurs une cornicheLa corniche désigne un couronnement allongé - couronnement d′un entablement, d′un piédestal ou d′une élévation par exemple - formé de moulures en surplomb les unes sur les autres. Elle est habituellement horizontale. accueillant trois candélabres supportant eux-mêmes une seconde corniche au-dessus de laquelle est disposée une fenêtre rectangulaire verticale à chanfrein courbe formant travéeAu sens large la travée désigne une superposition d′ouvertures réelles ou feintes, disposées sur le même axe vertical.. Cette fenêtre, qui éclaire le palier de l′escalier de distribution intérieur, est sommée d′un décor Renaissance dont la partie haute a été supprimée à l′occasion d′un remaniement intervenu au cours du XVIIème siècle [13]. Accosté de deux candélabres et orné d′une coquille Saint-Jacques, à l′instar des nombreux édifices ou parties d′édifices datant de la même époque, un frontonCouronnement pyramidé à tympan et cadre mouluré, généralement de forme triangulaire. anime en effet cette composition monumentale savante.


Façade antérieure. Fenêtre à fronton (2009)
Façade antérieure. Candélabres entre corniches (2009)


          Abstraction faite de l′agrandissement du corps de bâtiment principal vers le nord ou vers la gauche, suggéré par plusieurs détails, dont l′ordonnancement des travées de la façade antérieure [14], une fois franchi le pas de la porte, il apparaît que ce bâtiment présente une structure d′origine de type binairebipartite ou enfermant deux pièces principales au rez-de-chaussée et symétrique. Le rez-de-chaussée abrite ici, en effet, deux pièces principales aux dimensions identiques, soit une cuisine à gauche, prolongée par une arrière-cuisine, et une salle à droite, séparées par une cage d′escalier centrale enfermant un escalier monumental en pierre dit « rampe sur rampe »Différent de l′escalier en vis, modèle de distribution intérieure hérité de l′époque médiévale, l′ escalier rampe sur rampe est un escalier tournant à retours sans jour formé de deux volées droites parallèles et de sens contraire, sans jour ou vide central. Etant sans jour, il est supporté par un mur-noyau pouvant être plein ou ajouré. ou « à l′italienne ». L′aile ouest en retour d′équerre, de même hauteur que le bâtiment principal, est composé de deux pièces à feu en enfilade au rez-de-chaussée, de tailles différentes, enfermant les chambres à l′origine.


Plan au sol schématique du logis (2009)


          C′est précisément à la présence d′un escalier central rampe sur rampe daté de la fin du 3ème quart du XVIème siècle environ qu′est liée l′originalité du château des Salles : si l′introduction de ce type d′escalier en Bretagne est située aux alentours de 1505 au château de Josselin (Morbihan), sa diffusion et son intégration dans les grands corps de logis manoriaux et dans les châteaux s′est achevée autour des années 1570-1580 [15].


escalier de distribution intérieur, première volée (2009) escalier de distribution intérieur, deuxième volée (2009)
escalier de distribution intérieur, troisième volée (2009) escalier de distribution intérieur, quatrième volée (2009)


          Le logis primitif du château des Salles à Guingamp présente donc un cas d′escalier monumental dans-oeuvreEn architecture :
dans-oeuvre se dit d′un élément totalement engagé dans un bâtiment,
demi-hors-oeuvre d′un élément partiellement engagé dans un bâtiment plus important,
hors-oeuvre d′un élément attenant à un bâtiment plus important.
Schématiquement :
dans-oeuvre = dedans,
hors-oeuvre = dehors,
demi-hors-oeuvre = à moitié dedans, à moitié dehors.
placé entre deux murs-de-refendMur porteur montant de fond, pourvu ou non de communication, formant une division de l′espace intérieur, longitudinale et/ou tranversale. face à la porte d′entrée. Il possède, en outre, une sorte de vestibulePièce assurant la communication entre l′extérieur et les autres pièces : l′entrée du manoir ouvrant traditionnellement sur la salle basse, comme par exemple à la Roche-Jagu (Ploëzal), à Kermathaman (Pédernec), Toul-an-Gollet (Plesidy) ou Sainte-Croix (Guingamp), il y a ici manifestement une rupture avec la distribution classique du logis seigneurial breton.


Porte à arc en anse-de-panier ouvrant sur la cuisine (2009) Vue de l′entrée prise depuis la cuisine (2009) Porte à arc en anse-de-panier ouvrant sur la salle de réception (2009)


          Au château des Salles, le palier du rez-de-chaussée dessert immédiatement la cuisine à gauche et à droite, au départ d′un couloir dont le mur de fond présente une porte de service ouvrant sur le jardin, la salle basse ou salle de réception. Chacune de ces pièces est ouverte d′une porte à arc en anse de panierArc surbaissé en demi-ovale.

          La cuisine au sol dallé, à l′instar du précédent couloir, possède une cheminée monumentale adossée au mur-de-refend qui la sépare d′une pièce à usage d′arrière-cuisine. La porte à arc en anse-de-panier jouxtant la cheminée, à gauche, ouvre sur cette pièce secondaire dont le mur nord, qui fut le point de départ de l′agrandissement entrepris au XVIIème siècle, marque l′emprise originelle du logis au nord. Comment expliquer sinon, dans l′épaisseur de ce même mur, la présence d′une étroite baie cintrée qui n′est pas sans rappeler la probable présence d′un meuble d′ « attache » en pierre à cet endroit ? [16]


Vue générale de la cuisine (2009) Etroite baie cintrée du mur-de-refend nord du logis primitif (2009)


         Un regard attentif porté sur la corniche de la cheminée livre un élément important en matière de datation et de cohérence du décor figurant tant à l′intérieur du logis qu′à l′extérieur. Car la corniche en question est agrémentée d′un décor sculpté alternant régulièrement agrafes et denticules, ce même décor de denticules étant visible sur les appuis des deux grandes fenêtres qui éclairent la salle basse à l′est (façade postérieure).


Corniche de la cheminée : décor d′agrafes et de denticules (2009) Appui de fenêtre de la façade postérieure : décor de denticules (2009)


          En outre, la cuisine du château des Salles possède deux meubles d′ « attache » en pierre : un imposant potagerMassif en maçonnerie à hauteur d′appui présentant plusieurs petits foyers destinés à recevoir des braises pour la cuisson des aliments. adossé contre le mur est, ainsi qu′un chauffe-plat adossé contre le mur de la cage d′escalier.


Potager et chauffe-plat (2009)


          Dans la salle de réception, on remarquera enfin la cheminée monumentale adossée au mur-de-refend ouest. Si la face de la hotte reçoit un décor sculpté figurant les armoiries de la famille Kergorlay [17]vairé d′or et de geules »), le décor du jambage des piédroitsJambage : face du piédroit ; Piédroit : montant portant le linteau de la cheminée., constitué de losanges et de fleurs identiques à ceux repérés sur les pilastres de la porte d′entrée, nous invite à nouveau à tourner le regard vers la Renaissance.


(2009) (2009) (2009)


Pour aller plus loin :

- LELOUP, Daniel. « Un château de la Renaissance méconnu : Les Salles à Guingamp », dans Bull. de l′Association Bretonne, t. CIX, 2000, p. 195-207.

- LES AMIS DU PATRIMOINE DE GUINGAMP. Le château des Salles. Guingamp, Les Amis du Patrimoine de Guingamp, n° 37, 2004.


1.  Archives départementales des Côtes-d′Armor, 1 E 2762. Terre des Salles, en Plouisy : extrait de l′aveu fourni le 16 mai 1701 à la seigneurie de Guingamp, membre du duché de Penthièvre, par Jacques-Charles de Cleuz, chevalier, seigneur du Gage, fils aîné et héritier de Julien de Cleuz, seigneur dudit lieu, et de dame Claude de Guergorlay, pour le lieu et manoir noble des Salles situé dans la trève de Saint-Michel, paroisse de Plouisy.

2.   Ministère de la Culture et de la Communication, base Mérimée, référence PA22089177 : château des Salles, inscription par arrêté du 27 avril 1964 : [ voir l′arrêté d′inscription ].

3.  Issu du germanique Salla, le toponyme la Salle, les Salles, rappelle la présence d′une maison fortifiée.

4.  JOLLIVET, Benjamin. Les Côtes-du-Nord, histoire et géographie de toutes les villes et communes du département. Guingamp : B. Jollivet, 1854, tome III, p. 42.

5.  « L′étude archéologique montre (...) qu′il s′agit d′un exemple exceptionnel d′architecture civile de la Rennaissance en pays Trégorrois ». LELOUP, Daniel. « Un château de la Renaissance méconnu : Les Salles à Guingamp », dans Bull. de l′Association Bretonne, t. CIX, 2000, p. 195.

6.  Id., p. 195.

7.  Ibid., p. 195.

8.  Ibid., p. 195-196.

9.  Ibid., p. 196.

10.  Ibid., p. 196.

11.  LE SAULNIER DE SAINT-JOUAN, Régis. Dictionnaire des communes du département des Côtes-d′Armor : éléments d′histoire et d′archéologie. Saint-Brieuc, Conseil Général des Côtes-d′Armor, 1990, p. 226-227.

12.   Id., p. 219 : « Le château des Salles (début du XVIIème siècle, avec remplois du début du XVIème siècle) . . . ».

13.LELOUP, Daniel. op. cit., p. 202.

14.  Id., p. 199-200. Daniel Leloup cite le cas des trumeaux, ou pans de mur entre chaque travée, plus développés à gauche (2, 30 m) qu′à droite (1, 40 m), la présence de simples plates-bande au-dessus des fenêtres de l′étage de la partie gauche contre la présence d′arcs de décharge en plein-cintre au-dessus des fenêtres de la partie droite. L′auteur remarque d′ailleurs que l′emprise de la partie primitive du château des Salles est notamment identifiable à l′aide de ces arcs de décharge visibles sur chaque élévation. Comme dans de nombreux manoirs, certaines fenètres de la partie primitive étaient d′ailleurs protégées par des grilles en fer forgé.

15.  DOUARD, Christel. « L′escalier », dans Le Manoir en Bretagne (1380-1600). Paris, Imprimerie Nationale, 1993 (Cahiers de l′Inventaire), p. 147, 149.

16.  LELOUP, Daniel. op. cit., p. 200.

17.  LES AMIS DU PATRIMOINE DE GUINGAMP. Le château des Salles. Guingamp, Les Amis du Patrimoine de Guingamp, n° 37, 2004, p4, 20.


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