Regard sur le patrimoine architectural
de la commune de Ploumagoar

Le bourg, le monument aux morts de la Grande Guerre (1er quart du XXème siècle) (2008)

Ploumagoar, le monument aux morts de la Grande Guerre (1er quart du XXème siècle) (2008)



Présentation historique


La commune de Ploumagoar d′après le tableau d′assemblage des plans cadastraux parcellaires de 1823 (source : Archives départementales des Côtes-d'Armor)



          La commune de Ploumagoar, Plouvagor en breton, est une commune d′une superficie de 3 207 hectares limitrophe des communes de Guingamp au nord, de Saint-Agathon à l′est, de Moustéru à l′ouest, de Coadout, Saint-Adrien, Saint-Péver et Lanrodec au sud.

          Comme l′indique son nom formé avec le vieux-breton ploe, "paroisse", et macoer, du latin maceria, "ruine", Ploumagoar est une ancienne paroisse bretonne primitive dont le territoire originel, d′une superficie de près de 5 500 hectares, comprenait, outre Pabu et Saint-Agathon, ses deux anciennes succursales à la fin de l′Ancien Régime, la partie de Guingamp située sur la rive droite du Trieux et la paroisse du Merzer 1.

          Mentionnée explicitement comme paroisse relevant du diocèse de Tréguier en 1190 2, son nom apparaît pour la première fois en 1158, à l′occasion de la confirmation, par l′archevêque de Tours, des droits que possédait l′abbaye rennaise de Saint-Melaine sur l′église alors placée sous le patronage de saint Pierre 3.

          Après avoir procédé à l′élection de sa première municipalité au début de l′année 1790, à l′instar de ses anciennes trèves Pabu et Saint-Agathon, dont elle fut alors amputée, Ploumagoar a cédé provisoirement à Guingamp, par arrêté du directoire des Côtes-du-Nord daté du 28 novembre 1792, le faubourg du Rustang. Désignée comme chef-lieu de la municipalité cantonale de Guingamp-rural de l′an IV à l′an VIII, puis comme chef-lieu de canton jusqu′à l′an X, elle a cédé à Pabu l′enclave de Kergoz par arrêté du 20 août 1822 4.

          Au milieu du XIXème siècle, Ploumagoar, dont le territoire couvrait alors 3 505 hectares, comptait 2 152 habitants, 564 maisons et 7 moulins pour 1 813 hectares de terres labourables, 604 hectares de terres incultes et de landes, 285 hectares de prés et pâturages, 233 hectares de bois et 3 hectares de vergers et jardins 5. Sa population était de 2 557 habitants en 1946, 3 092 habitants en 1968, 3 940 habitants en 1975, 4 563 habitants en 1982, 4 567 habitants en 1990, 4 499 habitants en 1999 et 4 794 habitants en 2006 6.



Le patrimoine architectural hérité de la période contemporaine
(XIXème siècle - XXème siècle)


Le bourg, le monument aux morts de la Grande Guerre (1er quart du XXème siècle) (2008)




1.  TANGUY, Bernard. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d′Armor : origine et signification. Douarnenez, Ar Men-Le Chasse Marée, 1992, p. 218.

2.  LE SAULNIER DE SAINT-JOUAN, Régis. Dictionnaire des communes du département des Côtes-d′Armor : éléments d′histoire et d′archéologie. Saint-Brieuc, Conseil Général des Côtes-d′Armor, 1990, p. 538. Une bulle accordée à l′abbaye de Sainte-Croix de Guingamp en 1190 fait référence à la parochia Plomagor.

3.  TANGUY, Bernard. op. cit., p. 218.

4.  LE SAULNIER DE SAINT-JOUAN, Régis. op. cit., p. 538.

5.  JOLLIVET, Benjamin. Les Côtes-du-Nord, histoire et géographie de toutes les villes et communes du département. Guingamp : B. Jollivet, 1854, tome III, p. 134.

6.  INSEE. Recensement de la population française. Commune de Ploumagoar [en ligne]. Disponible sur : http://www.insee.fr (pages consultées le 22 mars 2008).


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2008