Regard sur le patrimoine architectural
de la commune de Grâces

L′église paroissiale Notre-Dame (début du XVIème siècle) (2008)

Grâces, le bourg. L′église paroissiale Notre-Dame, élévation sud (début du XVIème siècle) (2008)



Présentation historique


La commune de Grâces d′après le tableau d′assemblage des plans cadastraux parcellaires de 1822 (source : Archives départementales des Côtes-d'Armor) Le bourg de Grâces d′après le cadastre parcellaire de 1822, section A, 2ème feuille (source : Archives départementales des Côtes-d'Armor) L′écart de Saint-Jean d′après le cadastre parcellaire de 1822, section A, 1ère feuille (source : Archives départementales des Côtes-d'Armor)



          La commune de Grâces, près de Guingamp, Gras-Gwengamp en breton, est une commune d′une superficie de 1 416 hectares, limitrophe des communes de Moustéru à l′ouest, de Plouisy au nord, de Guingamp et Ploumagoar à l′est et de Coadout au sud.

          Cette localité, dont le nom provient de la chapelle construite en l′honneur de Notre-Dame de Grâces à l′orée du XVIème siècle 1, était, sous l′Ancien Régime, la composante rurale de la succursale de Saint-Michel de Guingamp, sur la rive gauche du Trieux, relevant elle-même de la paroisse de Plouisy 2.

          Rattachée à la ville de Guingamp à l′occasion de l′élection de la municipalité de celle-ci, le 25 janvier 1790, cette succursale formait une municipalité dès l′année 1791 3. Sa partie urbaine, à savoir le faubourg Saint-Michel, ayant été à nouveau réunie à la ville de Guingamp par arrêté du directoire de Guingamp en date du 28 novembre 1792 4, sa partie rurale, à savoir l′actuel territoire de la commune de Grâces réuni autour de la chapelle Notre-Dame, prit le nom de Grâces par arrêté du district de Guingamp daté du 16 février 1794 5.

           Au milieu du XIXème siècle, la commune de Grâces comptait, d′après Benjamin Jollivet, 1 518 habitants, 287 maisons et 3 moulins pour 835 hectares de terres labourables, 200 hectares de terres incultes et de landes, 143 hectares de prés et pâturages, 129 hectares de bois et 2 hectares de vergers et jardins 6. Sa population était de 1 447 habitants en 1946, 1 435 habitants en 1968, 1 769 habitants en 1975, 2 308 habitants en 1982, 2 481 habitants en 1990, 2 424 habitants en 1999 et 2 409 habitants en 2007 7.



Le patrimoine architectural hérité de la période médiévale
(VIème siècle - XVème siècle)


La chapelle Saint-Jean-de-Kergrist (XVème siècle et XVIIIème siècle) (2008)



Le patrimoine architectural hérité de la période moderne
(XVIème siècle - XVIIIème siècle)


L′église paroissiale Notre-Dame (début du XVIème siècle) (2008) La croix aux Moines (début du XVIIème siècle) (2008)



Le patrimoine architectural hérité de la période contemporaine
(XIXème siècle - XXème siècle)


Croix de cimetière (fin du XIXème siècle) Sainte-Croix. Maison dite Ker Huella (début du XXème siècle) (2008)



1.  TANGUY, Bernard. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d′Armor : origine et signification. Douarnenez, Ar Men-Le Chasse Marée, 1992, p. 74.

2.  LE SAULNIER DE SAINT-JOUAN, Régis. Dictionnaire des communes du département des Côtes-d′Armor : éléments d′histoire et d′archéologie. Saint-Brieuc, Conseil Général des Côtes-d′Armor, 1990, p. 211.

3.  Id., p. 211.

4.  Ce n′est qu′en 1825, par ordonnance du 6 juillet, que ce rattachement fut officialisé. Cf. LE SAULNIER DE SAINT-JOUAN, Régis. Dictionnaire des communes du département des Côtes-d′Armor..., p. 211.

5.  Id., p. 211.

6.  JOLLIVET, Benjamin. Les Côtes-du-Nord, histoire et géographie de toutes les villes et communes du département. Guingamp : B. Jollivet, 1854, tome III, p. 110.

7.  INSEE. Recensement de la population française. Commune de Grâces [en ligne]. Disponible sur : http://www.insee.fr (pages consultées le 29 mars 2008).


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2008